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Centrafrique: le départ de Djotodia "pas à l'ordre du jour" (porte-parole)

Centrafrique: le départ de Djotodia "pas à l'ordre du jour" (porte-parole)

Un départ du président centrafricain Michel Djotodia "n'est pas à l'ordre du jour", a affirmé mercredi le porte-parole de la présidence Guy Simplice Kodégué, contredisant ainsi certaines rumeurs faisant état de son éventuel départ, à la veille d'un sommet extraordinaire des Etats d'Afrique centrale sur la Centrafrique.

"Les questions qui seront abordées demain sont le bilan des opérations (française) Sangaris et (africaine) Misca. La question d'un éventuel départ du président Djotodia n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré M. Kodégué, juste après l'annulation sans explication d'une conférence de presse de M. Djotodia convoquée dans la matinée.

"Parler du départ de Djotodia aujourd'hui serait mettre le pays à feu et à sang", a-t-il ajouté.

Le président centrafricain et son Premier ministre Nicolas Tiangaye doivent quitter Bangui mercredi pour N'Djamena, où se tient jeudi un sommet extraordinaire des dix pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), consacré à la Centrafrique.

Aucun ordre du jour officiel n'a été rendu public pour ce sommet convoqué par le président tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de l'organisation et dont l'armée joue un rôle majeur dans la force africaine (Misca) déployée en Centrafrique.

Selon une source diplomatique française, le président congolais, et médiateur africain dans la crise, Denis "Sassou Nguesso et Déby voudraient rebattre les cartes car ça ne marche pas bien. Il faut prévoir un plan B" pour sortir de la crise en Centrafrique.

Ce nouveau sommet extraordinaire est convoqué un peu plus d'un mois après le début, le 5 décembre de l'intervention militaire française Sangaris pour rétablir la sécurité en Centrafrique, déchirée par des violences.

Si les tueries de masse ont cessé dans la capitale, aucune perspective politique de sortie de crise n'apparaît pour le moment. Les violences ont provoqué des déplacements massifs de population à Bangui et en province, et ont engendré une crise humanitaire majeure.

cf/cl/jpc

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