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Corées: le Sud appelle à la reprise des réunions des familles séparées

Corées: le Sud appelle à la reprise des réunions des familles séparées

La présidente de Corée du Sud a proposé lundi à Pyongyang de nouvelles réunions des familles séparées par la guerre il y a 60 ans, quelques mois après un échec, et promis une aide humanitaire au voisin du Nord, qui peine à nourrir sa population.

Dans son discours pour la nouvelle année, Park Geun-Hye est par ailleurs revenue sur l'exécution de Jang Song-Thaek, oncle du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et numéro deux officieux, estimant que cette purge suscitait des questions sur la stabilité du régime du Nord.

"J'espère que les membres les plus âgés des familles séparées seront autorisés à se revoir autour du Nouvel An lunaire (le 31 janvier) pour aider à panser les douleurs de leur coeur", a déclaré la présidente.

En septembre, Pyongyang avait annulé à la dernière minute des réunions prévues entre membres des familles séparées depuis la guerre de Corée (1950-53), arguant de "l'hostilité" de Séoul.

Il s'agissait des premières retrouvailles organisées depuis trois ans. Sous l'égide de la Croix-Rouge, et depuis 2000, les familles se retrouvent pour quelques jours, après des décennies de séparation.

Quelque 17.000 Coréens, du Sud ou du Nord, ont ainsi pu serrer dans leurs bras un enfant, une soeur ou un père perdus de vue. Aucune communication, postale ou téléphonique, n'est autorisée entre les habitants des deux pays.

La chef d'Etat sud-coréenne a appelé Pyongyang à donner un nouvel élan aux relations intercoréennes grâce à ces retrouvailles.

Park Geun-Hye a également indiqué lundi que le Sud allait accroître son aide humanitaire à la Corée du Nord et augmenter ses échanges.

En 2013, Séoul a apporté une aide de 13,5 milliards de wons (9,3 millions d'euros) via des organisations internationales telles que l'Unicef. Séoul n'apporte pas d'aide directe.

La présidente a demandé au Nord de mettre fin à ses "menaces de guerre", les deux pays devant ouvrir "une ère pour la réunification".

Mais "la récente exécution de Jang Song-Thaek a rendu encore plus difficile de prévoir" l'avenir des relations entre le Sud et le Nord, a-t-elle ajouté.

"Personne au monde ne peut prédire ce qui se peut se passer en Corée du Nord ou quelles actions elle peut décider d'entreprendre" et "nous nous préparons à toutes les possibilités".

jhw-ckp/fmp/jh

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