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Liban: Ryad salue l'arrestation du chef d'un groupe lié à Al-Qaïda

Liban: Ryad salue l'arrestation du chef d'un groupe lié à Al-Qaïda

L'Arabie saoudite est satisfaite de l'arrestation au Liban du Saoudien Maged al-Maged, chef des Brigades Abdallah Azzam, groupe lié à Al-Qaïda, a déclaré l'ambassadeur saoudien à Beyrouth au quotidien Al-Hayar paraissant jeudi.

"Cet homme est un terroriste qui a attaqué son pays avant de s'en prendre à l'ambassade iranienne à Beyrouth. Il était recherché depuis longtemps en Arabie saoudite", a déclaré l'ambassadeur Ali Awad al-Assiri.

Ryad avait notifié à tous les pays que cet individu était recherché, a-t-il assuré.

L'Arabie saoudite est "heureuse qu'il ait été arrêté", a-t-il ajouté précisant que les autorités attendaient les tests ADN pour s'assurer de son identité.

Un responsable des Brigades Abdallah Azzam avait revendiqué le double attentat suicide qui avait fait 25 morts le 19 novembre devant l'ambassade d'Iran à Beyrouth.

Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, Maged al-Maged est l'une des 85 personnes recherchées dans le royaume.

Le ministre libanais de la Défense, Fayez Ghosn, a annoncé mercredi l'arrestation de Maged al-Maged sans préciser la date ni les circonstances de cette arrestation.

Des sources officielles libanaises ont indiqué par la suite que des tests ADN seraient pratiqués pour s'assurer de l'identité de Maged al-Maged.

Les Brigades Abdallah Azzam, créées en 2009, figurent sur la liste américaine des "organisations terroristes" et avaient revendiqué dans le passé des tirs de roquettes sur le nord d'Israël à partir du Liban. D'après le département d'Etat, ce groupe opère à la fois au Liban et dans la Péninsule arabique.

En 2009, la justice libanaise avait condamné par contumace Maged al-Maged, né en 1973, à la prison à vie pour appartenance à Fatah al-Islam.

Ce groupuscule, inspiré idéologiquement par Al-Qaïda, s'était engagé en 2007 dans des combats contre l'armée dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, dans le nord du Liban, au prix de plus de 400 morts, dont 168 soldats.

rd/mh/faa

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