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Paris SG - Al Khelaïfi: "La popularité du club a grandi partout dans le monde"

Paris SG - Al Khelaïfi: "La popularité du club a grandi partout dans le monde"

Le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi a estimé mercredi dans un entretien accordé à l'AFP que la popularité de son club avait "grandi partout dans le monde" et a vivement défendu le contrat de partenariat passé avec QTA, l'office de tourisme de l'émirat.

Q: Quel bilan tirez-vous de la première partie de saison ?

R: "Je suis très satisfait de ces cinq premiers mois, avec un nouveau coach et un nouveau système. Très heureux aussi de la qualité de notre football et de nos résultats. Tout se passe très bien."

Q: Avez-vous été inquiet lors des départs de Leonardo et Carlo Ancelotti ?

R: "Ils ont fait leur travail, de leur mieux, et je veux les remercier. Mais il faut avancer. On a commencé quelque chose avec Laurent Blanc et nous sommes satisfaits de ce choix et de son travail. Ca s'est fait en peu de temps, ce n'était pas attendu. Mais je n'étais pas inquiet. Je crois au projet, qui est très fort, plus fort que telle ou telle personne. C'est un projet de long terme et nous connaissons nos objectifs. Ce que l'on a déjà construit en deux ans, c'est fantastique."

Q: Où en est ce fameux "projet" ?

R: "Pour nous, le plus important ce sont les fondations. Le centre d'entraînement, l'académie... Il ne s'agit pas seulement d'acheter des joueurs. Mais on a aussi besoin de ça pour avoir des résultats. L'idée est de construire la nouvelle histoire de ce club. Le PSG a gagné trois fois le championnat, nous avons besoin de plus de trophées."

Q: Cette saison, quelles sont vos ambitions ?

R: "Gagner le championnat, bien sûr, et l'une des coupes. Et évidemment aller loin en Ligue des Champions, qui est l'ambition et la plus grande motivation des joueurs. Nous allons affronter Leverkusen, ce n'est pas facile. Mais nous allons essayer de tout gagner, chaque match. C'est ça notre ambition."

Q: Pensez-vous que les grands clubs européens vous regardent différemment ?

R: "Je crois, oui. Ils nous respectent comme nous les respectons. Je pense que notre club a désormais une meilleure image, une image plus forte. Je le ressens partout où je vais."

Q: Notamment ici, au Qatar...

R: "Oui, mais pas seulement. La popularité du club a grandi partout dans le monde. Quand je vais aux Etats-Unis, je vois des enfants avec le maillot du PSG. Ca n'arrivait jamais avant. En Asie aussi. Quand Beckham y a été, il y avait tous ces enfants avec notre maillot. Bien sûr, David nous a beaucoup aidés. Et ce que je vois ici au Qatar, j'en suis fier, très fier."

Q: Comprenez-vous les critiques de certains clubs à propos de votre partenariat avec QTA ?

R: "Non, je ne les comprends pas. Est-ce que c'est ce partenariat qui les inquiète ou plutôt la compétition sportive ? Je crois que c'est le PSG en tant que club qui les inquiète. Peut-être que c'est ça la vraie raison. Nous respectons tous les clubs et nous ne nous mêlons pas de leurs affaires. Cette affaire est entre nous et l'UEFA. Ce contrat est un vrai contrat et nous avons déjà rencontré les gens du fair-play financier. Nous avons été très transparents, nous avons répondu à chaque question."

Q: Mais le montant de ce contrat peut surprendre. Le comprenez-vous ?

R: "Non, je ne comprends pas et je ne l'accepte pas. Ce que je comprends, c'est que le Qatar investit énormément dans le sport pour promouvoir le pays. Le PSG, c'est une part importante de cet investissement. C'est quelque chose qui offre une exposition immense et cela aide le tourisme ici."

Q: En tant que Qatari, comment avez-vous réagi aux critiques sur les conditions de travail des ouvriers dans votre pays ?

R: "Cela m'a blessé. Des gens ont très mal parlé de mon pays. Je connais le Qatar, je sais que la loi est très stricte et que personne ici n'acceptera que des entreprises étrangères aillent contre la loi. Honnêtement, je pense que c'était injuste. Quand vous travaillez, vous faites des erreurs. J'en fais. Mais ce n'est pas pour cela que mon pays est mauvais. Quand je fais des erreurs, c'est ma faute, pas celle de mon pays."

Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT

stt/cle

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