C'est une époque que les moins de 30 ans ne peuvent connaître. Une période où le centre de divertissement dans une maison était tout simplement le piano. Elle est depuis longtemps révolue, cette époque où dans presque chaque foyer quelqu'un pouvait faire raisonner les octaves et chanter la compagnie, si bien que de plus plus de ces pianos sont maintenant abandonnés.
Des déménageurs ont constaté cette tendance il y a déjà plus de dix ans. Ne pouvant se résoudre à les envoyer aux rebus, ils ont fondé un sanctuaire bien particulier où de vieux pianos attendent d'être adoptés.
Emilie Dubreuil a visité un entrepôt de Montréal-Ouest plein de vieux pianos abandonnés, qui n'attendent qu'une nouvelle vie.