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Coupe du monde - Val Gardena: Svindal et Guay rêvent de la descente

Coupe du monde - Val Gardena: Svindal et Guay rêvent de la descente

Le Norvégien Aksel Lund Svindal et le Canadien Erik Guay, qui ont dominé les entraînements, rêvent de dompter enfin la descente de Val Gardena, au programme samedi de la Coupe du monde de ski alpin, qui sied à leurs qualités de glisseurs.

Pour Svindal, actuel champion du monde de descente, et Guay, son prédécesseur dans le titre, le challenge n'est pas simple tant la Saslong -le +Long caillou+, comme le rocher qui la surplombe- est capricieuse.

La pente sait faire attendre ses prétendants les plus accrédités, complice une météo changeante, pour donner parfois leur chance à des concurrents partis de derrière.

Le Liechstensteinois Markus Foser, improbable vainqueur en 1993, reste à ce jour le dossard le plus élévé, avec le 66, vainqueur d'une descente du circuit majeur.

Encore en 2012, au bénéfice de l'apparition du soleil, l'Américain Steven Nyman avait déboulé avec son dossard 39 pour devancer le Slovène Rok Perko, qui croyait avoir fait le plus difficile avec son numéro 35.

Bienvenue donc sur une piste encore plus toboggan cette fois, en raison d'un enneigement limite. Avec ses +bosses+ de chameau+, autrefois dénommées +passage du kangourtou+, qui envoient les concurrents à plus de 60 mètres, et le passage terriblement ondulé du Ciaslat.

Alors, si quelques grands, comme l'Autrichien Franz Klammer, quadruple lauréat, et le Suisse Firmin Zurbriggen l'ont possédée, la Saslong a toujours repoussé Hermann Maier, dont la seule limite était justement l'art de laisser aller les skis.

La Saslong, qui va comme un gant aux glisseurs, a logiquement repoussé ces dernières saisons les Italiens, qui attendent un successeur à Kristian Ghedina, leur dernier vainqueur en 2001.

"C'est un fait: on n'est pas très forts sur les portions plates. Et Dominik Paris, le plus performant sur ce terrain, après ce qu'il a montré à Lake Louise (vainqueur fin novembre), s'est fait mal", souligne Gianluca Rulfi, responsable du groupe vitesse de la Squadra.

Dauphin de Svindal aux Mondiaux-2013, Paris est tombé violemment mercredi, lors du premier entraînement remporté par le Norvégien, se procurant une forte contusion au mollet gauche. Le costaud du Haut-Adige pourrait néanmoins participer à la course, après avoir renoncé probablement au super-G, vendredi.

Le super-G, c'est justement le domaine réservé de Svindal, déjà deux fois vainqueur dans la discipline au bas de la Saslong (2008/2012).

Le skieur d'Oslo, à la fois puissant et précis dans ses appuis, maîtrise bien l'exercice qui fait la part belle au ski d'instinct. Et sa 7e place récente à Beaver Creek ne fait pas oublier qu'il venait d'aligner quatre victoires dans la spécialité, à cheval sur deux saisons.

Et puis Svindal a aussi un oeil au classement général dont il est le leader. Avec deux courses accomplies à Val Gardena, le Norvégien pourra passer de bonnes fêtes de Noël.

L'Américain Bode Miller, le plus téméraire du lot, retrouve les neiges européennes après un an et demi d'absence. Trois fois deuxième dans la station du Haut-Adige, le funambule de Franconia (New Hamshire) a certainement une idée derrière la tête.

Comme le Suisse Patrick Kueng et le jeune Autrichien Otmar Striedinger, premier et deuxième du super-G de Beaver Creek, le 7 décembre. Rétabli de problèmes physiques, Kueng, presque 30 ans, a commencé fort la saison olympique. Striedinger, 22 ans, est lui un champion en herbe, mais terriblement pressé.

Le programme:

Vendredi 20 décembre: super-G (11h15 GMT)

Samedi 21 décembre: descente (11h15 GMT)

asc/chc

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