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La décision du plus haut tribunal du pays sur la prostitution attendue pour vendredi

La décision du plus haut tribunal du pays sur la prostitution attendue pour vendredi

La Cour suprême du Canada à Ottawa rendra une importante décision sur la prostitution vendredi. Le plus haut tribunal du pays déterminera si certaines lois qui limitent l'exercice de la prostitution contreviennent à la Charte canadienne des droits et libertés.

La Cour supérieure et la Cour d'appel de l'Ontario ont déjà déclaré inconstitutionnels certains articles du Code pénal, qui prohibent la prostitution dans les maisons closes et la sollicitation dans la rue.

Ces deux tribunaux avaient également déclaré inconstitutionnels les articles qui criminalisent le fait de vivre en partie ou entièrement des fruits de la prostitution.

Émilie Laliberté, la directrice générale du groupe Stella, un organisme qui vient en aide aux travailleuses du sexe à Montréal, espère que la Cour suprême ne remettra pas en question ces décisions. « On ne voudrait pas que, d'une part, les maisons de débauche soient décriminalisées. Donc, les personnes qui peuvent travailler de l'intérieur aient le droit de travailler de l'intérieur et que les personnes qui travaillent à l'extérieur soient les grandes perdantes de cette cause-là », soutient-elle.

Pour sa part, Frédérique Chabot, du groupe de défense des travailleuses du sexe Power, dans la région d'Ottawa-Gatineau, estime que le statu quo est inacceptable.

Le gouvernement fédéral prétend de son côté qu'il n'a pas à protéger les prostituées parce qu'elles s'exposent à des risques en exerçant ce qu'il considère comme des activités criminelles.

D'après le reportage de René Hardy

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