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Fiscalité: face à Bruxelles, Madrid défend ses clubs de foot

Fiscalité: face à Bruxelles, Madrid défend ses clubs de foot

Les clubs de football espagnols supportent une fiscalité "plus lourde" que leurs homologues européens, a affirmé mardi le président du Conseil supérieur des sports (CSD) espagnol alors que Bruxelles devrait lancer une enquête sur le financement de sept d'entre eux, dont le Real Madrid et le FC Barcelone.

Miguel Cardenal a souhaité au micro de la radio publique espagnole que le commissaire européen à la Concurrence, son compatriote Joaquin Almunia, qui doit donner une conférence de presse pour annoncer cette enquête formelle, rappelle à cette occasion "que la fiscalité que supportent les clubs de football espagnols est beaucoup plus lourde, sensiblement plus importante, que celle de ses homologues, par exemple allemands, anglais, français avec la loi qu'ils prévoient et même italiens".

Le président du CSD, qui dépend du ministère espagnol de l'Education, de la Culture et du Sport, espère aussi, a-t-il ajouté, que M. Almunia ne donne pas "une image erronée" du football espagnol. "Comme il me semble qu'il y a un risque grave que cela se produise en organisant une conférence de presse", a-t-il insisté.

"Nous parlons d'établissements qui paient, dans certains cas, j'ai un chiffre récent, plus de 170 millions d'euros", par an, a-t-il ajouté.

Les déclarations de M. Cardenal suivent l'annonce, faite lundi à Bruxelles par le chef de la diplomatie espagnole Jose Manuel Garcia-Margallo, que la Commission européenne va lancer mercredi une enquête formelle pour déterminer si sept clubs de football espagnols ont bénéficié d'aides d'Etat illégales.

Interrogée par l'AFP, la Commission européenne s'est refusée à tout commentaire.

M. Almunia avait annoncé le 3 avril avoir été saisi de plaintes contre les aides accordées à sept clubs espagnols. Outre le Barça et le Real, les cinq autres clubs sont l'Athletic Bilbao, Osasuna, Valence, Hercules et Elche.

Ses services ont informé le gouvernement espagnol qu'ils avaient décidé de donner suite à ces plaintes avec l'ouverture d'une enquête approfondie, première étape d'une procédure d'infraction, a expliqué M. Garcia-Margallo lundi à l'issue d'une réunion avec ses homologues à Bruxelles.

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