Vingt-deux personnes ont été tuées dans les affrontements ayant opposé lundi à Brazzaville l'armée congolaise et la garde d'un officier supérieur condamné par la justice, a-t-on appris mardi de source hospitalière.
"Vingt-deux corps (...) nous ont été ramenés du lieu des affrontements", a indiqué à l'AFP un agent de la morgue municipale sous couvert d'anonymat.
La veille, le correspondant de l'AFP à Brazzaville, avait pu voir six cadavres aux abords du lieu de ces combats qui avaient duré plusieurs heures dans le centre de Brazzaville, provoquant une panique dans la ville.
Concentrés sur la résidence du colonel Marcel Tsourou, les affrontements, à l'arme légère et à l'arme lourde, ont opposé l'armée à la garde de cet ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité.
Condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis dans l'affaire des explosions meurtrières du 4 mars 2012 à Brazzaville (près de 300 morts officiellement) qui avait fortement ému l'opinion, cet officier s'est finalement rendu lundi.
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