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Un soldat libanais et quatre assaillants tués à Saïda

Un soldat libanais et quatre assaillants tués à Saïda

Un soldat libanais et quatre assaillants ont été tués dans deux attaques distinctes dimanche soir contre des points de contrôle dans la ville de Saïda dans le sud du Liban, a indiqué l'armée dans un communiqué.

L'armée libanaise a identifié lundi les assaillants comme étant deux Libanais et un Palestinien.

La première attaque est survenue à 21H15 (19H15 GMT) quand des soldats à un point de contrôle ont interpelé pour vérification d'identité trois hommes qui leur paraissaient suspects, selon l'armée.

L'un d'eux s'est approché en tenant en main une bombe artisanale, les soldats ont tiré et la bombe a explosé tuant le suspect alors que ses deux complices prenaient la fuite, a-t-elle ajouté précisant que deux soldats ont été blessés dans l'explosion.

Une heure plus tard, trois hommes armés à bord d'un 4X4 se sont approchés d'un autre point de contrôle établi après le premier incident. "Bahaeddine al-Sayed, un Palestinien, est sorti du véhicule (...) Il a étreint le soldat Tamer Rizk et s'est fait exploser avec une bombe artisanale. Le militaire est mort et deux autres ont été blessés", a précisé l'armée.

"Les autres membres du barrage ont tiré en direction de la voiture tuant les deux Libanais Mohammad al-Zarif et Ibrahim al-Mir", ajoute le communiqué précisant que les militaires avaient trouvé dans la voiture "une ceinture explosive, des détonateurs et des bombes".

Auparavant, une source de sécurité à Saïda, la ville la plus importante du sud du Liban, avait indiqué à l'AFP qu'il s'agissait "vraisemblablement d'attaques coordonnées".

Selon le correspondant de l'AFP à Saïda, l'armée a relevé le niveau de sécurité dans la ville et y avait déployé des véhicules sur les axes les plus importants.

Située à une quarantaine de km au sud de Beyrouth, Saïda est une ville à majorité sunnite qui a été le théâtre de violents affrontements en juin entre l'armée et les partisans d'un imam radical sunnite, Ahmad al-Assir. Dix-huit soldats et 11 combattants avaient été tués et l'armée avait fini par prendre le contrôle du bâtiment où vivait Ahmad al-Assir.

En fuite depuis juin, Ahmad al-Assir est un opposant au puissant mouvement chiite Hezbollah.

rd/sk/feb

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