Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Bahreïn s'engage fermement pour une union des monarchies du Golfe

Bahreïn s'engage fermement pour une union des monarchies du Golfe

Le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a affirmé lundi le ferme engagement de son pays en faveur d'une union des monarchies pétrolières du Golfe, proposée par l'Arabie saoudite et rejetée par Oman.

"Le royaume de Bahreïn est prêt dès ce jour à la proclamation de cette union" des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a déclaré le souverain, dans une allocution prononcée à l'occasion de la fête nationale de Bahreïn, célébrée lundi.

Il a exprimé sa "volonté immuable et (sa) ferme détermination" à faire aboutir ce projet qui, selon lui, devrait être annoncé lors d'un sommet extraordinaire du CCG à tenir à Ryad, à une date qu'il n'a pas précisée.

Le projet de transformer le CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), en une union des monarchies du Golfe avait été proposé en 2011 par le roi Abdallah d'Arabie saoudite et aussitôt soutenu par Bahreïn.

Mais l'idée ne fait pas l'unanimité et le dernier sommet du CCG a reporté sine die le dossier d'autant que le sultanat d'Oman s'est publiquement opposé au projet et a menacé de se retirer du CCG si une union du Golfe venait à se concrétiser.

Ces divisions au sein du CCG, créé en 1981 pour faire face à la menace iranienne, surviennent au moment où l'Iran chiite, redouté par ses voisins dirigés par des dynasties sunnites, commence à sortir de son isolement après son accord avec les grandes puissances sur son programme nucléaire controversé.

bur/tm/hj

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.