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La Première ministre du Québec en visite en France et en Belgique

La Première ministre du Québec en visite en France et en Belgique

La Première ministre du Québec, Pauline Marois, effectuera à partir de vendredi une visite à caractère économique et commercial en France et en Belgique, au cours de laquelle elle rencontrera notamment le président français François Hollande.

Cette visite, qui se poursuivra jusqu'à mardi, fait suite à la conclusion en octobre d'un accord majeur de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, dont le Québec avait été l'un des principaux instigateurs.

A Paris, Mme Marois doit aussi s'entretenir avec le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, indique un communiqué de ses services.

"Nous souhaitons en particulier établir une collaboration fructueuse avec la France dans le domaine de l'électrification des transports", a déclaré Mme Marois, dont le gouvernement a annoncé le mois dernier un plan d'investissement dans ce secteur de plus de 500 millions de dollars.

Elle compte aussi discuter avec ses hôtes français de sa nouvelle politique économique en faveur de l'emploi.

A Bruxelles, la chef du gouvernement québécois aura des entretiens avec le commissaire européen au Marché intérieur et aux Services Michel Barnier, de même qu'avec le ministre-président du gouvernement flamand, Kris Peeters, ainsi qu'avec le vice-président et ministre de l'Économie du gouvernement wallon, Jean-Claude Marcourt.

Elle doit également prononcer un discours devant des milieux d'affaires belges et européens afin de faire valoir le Québec comme partenaire économique.

"Un nouveau contexte économique transatlantique se profile à la faveur des récents développements en lien avec le projet d'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne. Il nous faut dès maintenant positionner le Québec, son expertise et ses entreprises auprès des décideurs politiques et économiques européens", a souligné Mme Marois.

Une fois entré en vigueur, pas avant 2015, l'accord de libre-échange doit doper de 23% les échanges commerciaux entre le Canada et l'UE.

jl/are

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