La commission des libérations conditionnelles a refusé lundi le projet de remise en liberté de l'ancien contrôleur de Norbourg Jean Cholette.
Depuis septembre 2011, ce dernier, décrit comme l'homme de confiance de Vincent Lacroix, purge une peine de six ans de prison, initialement de huit ans, mais qui a été réduite en février.
Les commissaires ont estimé que l'implication de Jean Cholette dans le scandale financier était trop importante pour accepter sa libération conditionnelle. De plus, ses propos lors de son audience ne laissent pas croire aux membres de la commission qu'il n'avait pas suffisamment remis en question ses actes.
Au terme d'un procès, Jean Cholette a été déclaré coupable de 112 chefs d'accusation.
Quelque 9200 investisseurs ont été touchés par le scandale de Norbourg, révélé au grand jour en août 2005. Ce n'est que plusieurs années plus tard après des recours en justice qu'ils ont pu retrouver les épargnes qu'ils avaient confiées à la firme de Vincent Lacroix, condamné à 13 ans de prison, mais qui, lui, a pu bénéficier d'une libération conditionnelle après avoir purgé le sixième de sa peine.