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Aux États-Unis, les nouveaux timbres Harry Potter ne font pas l'unanimité

Aux États-Unis, les nouveaux timbres Harry Potter ne font pas l'unanimité

L'émission d'une série limitée de 20 timbres à l'effigie des personnages de Harry Potter, annoncée mardi par les services postaux américains, ne fait pas l'unanimité.

Pour John Hotchner, ancien président de la Société philatélique américaine, cité mardi par le Washington Post, « Harry Potter n'est pas Américain. C'est [une oeuvre] étrangère et le prétexte est évidemment commercial ».

Les services postaux américains, USPS, espèrent que les timbres Harry Potter seront de gros vendeurs, 20 ans après le succès du timbre à l'effigie du King, Elvis Presley, et qu'ils susciteront de nouvelles vocations de collectionneurs auprès des plus jeunes.

Pour ce faire, USPS a court-circuité le comité traditionnellement chargé de sélectionner les personnages représentés sur les timbres, préférant s'en remettre aux recommandations de son équipe de marketing.

Le Washington Post rapporte que c'est la première fois en 56 ans que ce comité, le « Citizen Stamp Advisory Committee », n'a pas été consulté.

Un des dirigeants, Patrick R. Danahoe, fait valoir qu'USPS doit augmenter ses revenus pour compenser la baisse du volume de courrier distribué et le déclin des ventes de timbres.

L'entreprise a, en effet, essuyé des pertes de 5 milliards $US l'an passé et fait face à de sérieux problèmes financiers.

Selon le Washington Post, elle étudierait la possibilité de créer d'autres timbres à l'effigie de personnalités populaires, telles que les Beatles, Steve Jobs (le fondateur d'Apple) ou encore la chef Julia Child. Même Barbie serait à l'étude.

Avec le Washington Post

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