Janet Yellen, la candidate désignée par le président américain, Barack Obama, pour succéder à Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale américaine (Fed) fin janvier prochain, était devant le Sénat jeudi, où elle a plaidé pour le maintien de soutien à l'économie américaine le temps d'asseoir la croissance.
Celle qui est vice-présidente de la banque centrale américaine depuis 2010 s'est dite « fortement engagée à continuer à encourager une reprise économique robuste ». Elle a ajouté qu'il « serait coûteux de retirer l'assouplissement monétaire trop tôt ».
En plus de conserver son taux directeur près de 0 %, la Réserve fédérale américaine soutient de façon exceptionnelle la reprise en dépensant chaque mois 85 milliards de dollars pour acheter notamment des bons du Trésor afin d'inciter les taux d'emprunt à la baisse.
L'audition de Mme Yellen devant la Commission bancaire du Sénat, est l'occasion pour elle de défendre la politique ultra-accommodante de la Fed, critiquée par certains élus républicains. Sa nomination ne devrait pas être remise en doute.
« Je prédis qu'elle sera confirmée », a déclaré mercredi un sénateur républicain de la Commission, Bob Corker, pourtant critique de la politique de la Fed.