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Procès du père Bergeron : contre-interrogatoire serré d'une victime alléguée

Procès du père Bergeron : contre-interrogatoire serré d'une victime alléguée

Le cinquième témoin au procès criminel du père rédemptoriste, Jean-Claude Bergeron, est mis en contradiction avec ses déclarations antérieures lors de son contre-interrogatoire mercredi.

L'avocat du père Bergeron, Me Michel Massicotte, tente de miner la crédibilité de l'ancien élève du Séminaire Saint-Alphonse en soulevant les moindres différences dans les faits reprochés à son client lors de ses différents témoignages.

L'homme, aujourd'hui dans la quarantaine, a notamment témoigné au procès en recours collectif contre les Rédemptoristes, il y a quelques semaines.

Ses versions varient quelque peu. Par exemple, le témoin a dû préciser si son agresseur allégué avait ou non le pantalon baissé dans une circonstance précise, s'il était couché ou assis sur le bord du lit ou s'il avait un début d'érection ou une érection complète.

L'avocat de l'accusé a soulevé également quelques différences au sujet de la disposition des lieux. Par exemple, lors de l'enquête préliminaire, il y a un an, le témoin a dit qu'il y avait un lavabo dans la chambre de Bergeron, alors qu'au procès, mardi, il a mentionné qu'il ne savait pas s'il y en avait un.

Le témoin avait admis mardi s'être trompé en disant à l'enquêteur au dossier qu'il avait revu Jean-Claude Bergeron aux funérailles de son père au milieu des années 90.

À trois reprises, le père rédemptoristes aurait fait des attouchements sur le garçon qui était alors en première secondaire, sous prétexte de vérifier son développement sexuel.

Son contre-interrogatoire se poursuit jeudi.

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