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Pas d'accord sur le nucléaire iranien à Genève

Pas d'accord sur le nucléaire iranien à Genève

Les négociateurs iraniens et les représentants des six puissances mondiales se sont séparés tôt dimanche sans parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien.

Une nouvelle réunion se tiendra à Genève le 20 novembre, a annoncé la diplomate en chef de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui préside ces négociations.

« Beaucoup de progrès ont été accomplis, mais certaines questions demeurent », a indiqué Mme Ashton. « Notre objectif est de parvenir à une conclusion et nous allons revenir pour essayer d'y arriver », a-t-elle ajouté.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a lui aussi indiqué que « des progrès significatifs » avaient été faits, estimant que les parties étaient maintenant « plus proches d'un accord ».

Il a également rappelé que les États-Unis étaient déterminés à empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a lui aussi affiché son optimisme en vue de cette prochaine rencontre. « Nous avons eu des négociations intenses et notre objectif est de parvenir à une conclusion. C'est ce que nous nous efforcerons de réaliser à notre retour », a-t-il dit.

Mohammad Javad Zarif a qualifié les discussions de « très bonnes », ajoutant qu'il s'agissait de « quelque chose sur lequel nous pouvons nous appuyer ».

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait annoncé peu avant l'échec des négociations, précisant qu'il restait « certaines questions à traiter ».

Les représentants de l'Iran et des puissances du groupe P5+1, soit les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne, avaient entamé leurs discussions jeudi dernier pour tenter de parvenir à un compromis qui aboutirait à un allègement des sanctions contre Téhéran en échange de la suspension partielle de son programme nucléaire.

Et au moment où on commençait à croire à une avancée des discussions alors que les diplomates convergeaient vers Genève, Israël a fortement protesté auprès des États-Unis, estimant l'éventuel accord un moyen de gagner du temps pour Téhéran.

Le secrétaire d'État américain a dû interrompre sa tournée au Moyen-Orient et au Maghreb pour se rendre à Genève après une brève escale à Tel-Aviv.

Pour Benyamin Nétanyahou, pas d'accord vaut mieux qu'un « mauvais accord ».

Le président américain a appelé le premier ministre israélien pour le rassurer en lui rappelant que les objectifs des Américains étaient les mêmes que ceux des Israéliens.

Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire à des fins militaires. Téhéran a toujours défendu son droit de développer un programme à des fins civiles et pacifiques.

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