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Nouveau report de la cause de Benoit Roberge

Nouveau report de la cause de Benoit Roberge

L'enquête sur remise en liberté de l'ex-enquêteur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Benoit Roberge est de nouveau reportée. Le tribunal a remis sa comparution au 21 novembre, puisque sa nouvelle avocate, Joëlle Roy, n'a pu se rendre à la Cour pour cause de maladie.

Spécialisé dans les causes du crime organisé, Benoit Roberge est accusé de gangstérisme, de tentative d'entrave à la justice et d'abus de confiance. La police le soupçonne d'avoir vendu des informations aux Hells Angel's de 2010 à 2013 et d'avoir touché quelque 500 000 $ pour ces crimes.

L'ex-policier aurait vendu ces informations à René Charlebois, un membre influent du chapitre des Nomads. Détenu depuis l'opération Printemps 2001 visant les Hells Angels, René Charlebois s'était évadé de prison avant de se suicider dans un chalet de la région de Sorel-Tracy au moment où les policiers s'apprêtaient à lui remettre la main au collet,

Quant à M. Roberge, arrêté le 5 octobre dernier, il demeure détenu à l'infirmerie du centre de détention de Rivière-des-Prairie depuis cette date. Il en était déjà à sa quatrième comparution. Deux changements d'avocat expliquent les deux premiers reports de sa cause.

Une fois la date de l'enquête sur remise en liberté fixée, sa nouvelle avocate devra tenter de convaincre le juge que M. Roberge peut fournir des garanties suffisantes assurant qu'il ne représenta pas un danger pour la société et qu'il ne risque pas de s'enfuir avant la tenue de son procès.

Benoit Roberge avait pris sa retraite du SPVM et travaillait pour Revenu Québec à titre de chef du renseignement de sécurité. Il a été congédié depuis.

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