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Ouvrir les stades aux femmes

Ouvrir les stades aux femmes

Joseph Blatter veut faire entrer les femmes iraniennes dans les stades, estimant qu'il s'agit d'un frein pour le développement du sport.

Le président de la FIFA a plaidé jeudi, à Téhéran, la cause des femmes iraniennes, qui sont interdites d'entrée dans les stades en vertu d'une « loi culturelle ».

La mixité n'est pas autorisée dans les stades iraniens pour, selon les autorités, protéger les femmes des jurons proférés par les hommes.

« J'ai eu l'occasion de demander à la vice-présidente Massoumeh Ebtekar (NDLR : qui veille au droit des femmes en Iran) si le gouvernement pouvait changer l'une des lois culturelles disant que les femmes ne peuvent pas assister aux matchs », a expliqué M. Blatter, qui effectue depuis mercredi une visite en Iran.

« Je l'ai répété au président du Parlement (le conservateur Ali Larijani), et il a dit qu'il allait faire "remonter" cette demande », a ajouté le Suisse.

La fin de cette interdiction « est en faveur du soccer féminin qui se développe si bien ici, et je dois dire que les femmes devraient pouvoir aller au stade », a-t-il affirmé. Il a toutefois assuré qu'il n'était « pas intervenu pour faire changer » la loi iranienne.

Cette interdiction a fait l'objet du film Hors jeu du réalisateur Jafar Panahi, récompensé au Festival de Berlin en 2006. Le film expose la place de la femme dans la société iranienne. Et cette réalité est montrée grâce à l'interdiction aux femmes iraniennes d'assister à une représentation sportive dans un stade.

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