L'enquête sur remise en liberté d'Antony Piazza, accusé en lien avec une affaire de colis suspect ayant gêné le fonctionnement de l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau dimanche, a été remise au 6 novembre prochain.
M. Piazza, un homme d'origine iranienne dont le nom était auparavant Houshang Nazemi, est de plus représenté par un nouvel avocat, Me Franco Iezzoni.
L'accusé a reçu la visite d'au moins cinq avocats, mardi matin, alors qu'il était à la salle de détention du palais de justice de Montréal, ce qui a retardé sa présence devant le tribunal. Il s'est finalement présenté devant le juge Yvan Poulin un peu avant midi.
Me Iezzoni a demandé le report de l'enquête sur remise en liberté, expliquant qu'il venait tout juste de prendre possession de la preuve.
Le procureur de la Couronne, Me Alexandre Gauthier, a demandé une ordonnance de non-publication pour la suite des procédures.
Antony Piazza, 71 ans, est accusé de possession d'explosifs, d'atteinte à la sécurité des avions et de méfait.
Arrêté en possession de matériel pouvant servir à fabriquer un engin explosif, mais pas les explosifs eux-mêmes, M. Piazza était connu des milieux policiers, ayant déjà été condamné pour trafic d'héroïne en 1985.
La Couronne s'est opposée à la remise en liberté, plaidant notamment la nécessité de protéger le public.
Avec des informations de Marc Verreault