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Transport en commun : les promesses des principaux candidats

Transport en commun : les promesses des principaux candidats

La question du transport en commun est un des principaux enjeux de la campagne électorale à Montréal. Si les quatre principaux candidats à la mairie proposent différentes solutions, c'est Richard Bergeron qui a le plan le plus ambitieux.

En plus de promettre des voies réservées et un service rapide par bus (SRB), le chef de Projet Montréal s'engage à construire un réseau de tramway d'un milliard de dollars. Selon M. Bergeron, « un tramway d'un milliard de dollars, sachant qu'il va durer 40 ou 60 ans, ce n'est pas un si gros investissement ».

De son côté, Mélanie Joly propose 130 kilomètres de SRB d'ici huit ans. Elle promet un réseau qui va desservir les citoyens qui vivent dans les arrondissements les plus éloignés du centre-ville. La candidate estime le coût d'un SRB à 7 millions de dollars du kilomètre. Notons que le projet de SRB sur le boulevard Pie-IX devrait coûter plus de 25 millions de dollars du kilomètre.

Des quatre candidats, Denis Coderre est le seul à s'opposer au développement des services d'auto-partage. « L'industrie du taxi, c'est une industrie et il faut qu'ils vivent également », a déclaré M. Coderre, pour expliquer sa position. Selon l'ancien député fédéral, la priorité en matière de transport en commun passe par l'ajout de voies réservées pour les autobus. C'est également l'avis de Marcel Côté, parce que l'ajout de voies réservées « c'est rapide, c'est fiable et ça ne coûte pas cher ». Surtout que le gouvernement Marois a déjà promis de payer pour ajouter 208 kilomètres de voies réservées à Montréal.

Un texte de Vincent Maisonneuve

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