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De l'argent pour les infrastructures sportives québécoises

De l'argent pour les infrastructures sportives québécoises

Comme le gouvernement libéral avant lui, le gouvernement péquiste s'est prévalu de son pouvoir discrétionnaire pour choisir une série de projets de construction d'installations sportives.

La ministre de l'Éducation, Marie Malavoy, a annoncé jeudi que son gouvernement allait réserver 130 millions $ pour construire ou moderniser 84 infrastructures sportives dans toutes les régions du Québec.

En conférence de presse, la ministre a assuré que la sélection des projets avait été faite avec la plus grande rigueur.

À partir de 300 demandes d'aide financière, les fonctionnaires du ministère ont effectué une pré-sélection de 200 projets et la ministre en a retenu 84.

Lorsque le vérificateur général avait blâmé l'ex-ministre libérale Michelle Courchesne, en mai 2012, pour sa gestion laxiste dans l'attribution de contrats d'infrastructures sportives, lui reprochant d'avoir abusé de son pouvoir discrétionnaire, l'opposition péquiste avait réclamé sa démission.

La grille d'évaluation des projets et les critères spécifiques retenus n'ont pas pas été rendus publics, mais la ministre Malavoy a assuré que les projets mal cotés par les fonctionnaires n'avaient pas été retenus.

Mme Malavoy n'a pas fourni d'échéancier précis des travaux, les 84 projets annoncés jeudi devant en principe être réalisés d'ici 10 ans.

Elle n'a pas non plus fourni la liste des 84 projets, ni indiqué les régions et les villes visées. Cela viendra plus tard, a-t-elle promis.

Les projets en question résultent de l'appel de projets de mai 2012, qui avait occasionné 300 demandes de financement de la part des municipalités. Une centaine de demandes ne répondaient pas aux critères.

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