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État d'urgence

État d'urgence

Elle est loin l'époque où l'Impact trônait au 1er rang de l'Est. À moins de deux semaines de la fin de la saison, les Montréalais s'accrochent péniblement à une place en éliminatoires.

Un texte de Olivier Arbour-Masse

L'équipe de Marco Schällibaum occupe le 4e rang dans l'Est, un seul point devant le Revolution de la Nouvelle-Angleterre, 7e. Comme les cinq premières équipes participent aux éliminatoires, deux rivaux sont susceptibles de déloger l'Impact du tableau d'après-saison.

« On sait qu'il y a un élément d'urgence, reconnaît le milieu de terrain Patrice Bernier. On doit gagner et également mieux jouer. On doit démontrer plus de volonté que nos adversaires. Il faut chercher au fin fond de nous-même pour nous pousser et entraîner les autres. »

Un proverbe allemand

L'Impact a une fiche de quatre défaites et un match nul à ses cinq dernières rencontres, mais l'entraîneur Schällibaum refuse de blâmer ses hommes et demeure confiant.

« Tout le monde autour de nous dit qu'on est mort, lance-t-il. C'est vrai, d'une certaine façon, car on n'a pris qu'un point en cinq matchs. Mais il y a un proverbe en allemand qui dit : ceux qu'on pense morts vivent encore plus longtemps. Si nous arrivons - et j'en suis persuadé - aux éliminatoires, nous serons encore meilleurs. »

Les matchs en main, un avantage?

L'Impact a un avantage : il lui reste trois matchs à disputer contre deux pour ses rivaux au classement. Mais pour en tirer profit, l'Impact devra résoudre ses récentes lacunes offensives qui se résument assez simplement statistiquement : trois buts à ses cinq derniers matchs. L'utilisation d'Andrés Romero en appui à Marco Di Vaio au dernier match n'a pas insufflé la créativité escomptée.

« Il n'y a pas de pilule magique qu'on peut prendre pour se remettre à marquer, remarque Schällibaum. Il s'agit de bien effectuer les actions de base. Il faut dépasser nos limites. Depuis neuf mois, on s'entraîne et on sent la fatigue, mais ça fait partie de notre métier. On doit trouver le moyen d'avoir l'énergie nécessaire pour mercredi. »

« On a manqué de volonté, samedi, surtout en fin de match, observe quant à lui le défenseur Maxim Tissot. On n'a même pas eu une bonne occasion de marquer en fin de match. Je pense qu'on sentait qu'on n'allait pas marquer en fait. C'est l'attitude d'un ou deux joueurs qui doit nous donner ce petit plus là. Mais ça nous a manqué. C'est dommage. »

Traverser le Galaxy

L'Impact devra puiser dans ses ressources de volonté et d'énergie. Le match de mercredi est le deuxième d'une série de trois en huit jours. Le décalage horaire de trois heures et les six heures de voyagement ajouteront à la fatigue physique, déjà présente.

Et pour ajouter au défi, l'Impact sera privé du vétéran défenseur central Matteo Ferrari et de son capitaine Davy Arnaud, suspendus un match pour accumulation de cartons jaunes.

Hassoun Camara, suspendu au dernier match, viendra solidifier la défense face au Galaxy, qui a marqué 51 buts cette saison, un résultat bon pour le 2e rang de la Ligue.

Le Galaxy ne sera pas une proie facile. Il lutte lui aussi pour une place en éliminatoires dans l'Association de l'Ouest.

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