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Sur la route de René Derouin

Sur la route de René Derouin

La Grande Bibliothèque de Montréal accueille Fleuve, une exposition de l'artiste René Derouin.

Le Québécois, dont la carrière s'étend sur plus d'un demi-siècle, propose une réflexion en images sur le territoire, la mémoire et l'identité.

Le visiteur commence sa visite en 1955, année où le natif de l'est de l'île de Montréal quitte sa province natale.

Les premiers dessins de René Derouin racontent sa traversée de l'Amérique jusqu'à Mexico, où il a étudié les beaux-arts.

Au cours de la visite, le voyage de Derouin nous amène dans le Grand Nord québécois et sur les rives du Saint-Laurent à travers son travail de graveur et de céramiste.

Ces séjours en Amérique ont transformé l'artiste. D'abord parce que l'immensité du territoire américain en fait un « continentaliste », pour qui les frontières de l'Amérique n'existent pas. Ensuite, parce que son séjour à l'étranger fait rejaillir des questions sur sa propre identité.

« Lorsque je suis au Mexique, je suis quelqu'un qui est en exil. Et quand je suis revenu au Québec, j'étais considéré comme un artiste exilé, parce que les artistes au Québec ne me reconnaissaient pas », dit René Derouin qui agit aussi comme commissaire de l'exposition.

La quête d'identité de René Derouin s'est réglée lorsqu'il a accepté d'être un artiste métissé, influencé par le nord et par le sud.

Les curieux pourront voir le résultat de sa réflexion jusqu'au 23 mars 2014. Après quoi, René Derouin fera don de ses lettres, croquis et carnets à Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

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