QUÉBEC - Il n'est pas question de revenir sur la décision d'imposer un péage pour circuler sur le futur pont Champlain à Montréal, a soutenu lundi le ministre fédéral de l'Infrastructure, Denis Lebel.
Le ministre a ajouté en point de presse qu'il devait recevoir bientôt un plan d'affaires sur le futur pont Champlain, document qui inclura études et diverses informations pertinentes sur ce nouvel équipement reliant la rive-sud et l'île de Montréal.
Il ne souhaitait donc pas commenter davantage le sondage Internet mené par la firme Steer Davies Gleave auprès des usagers et dont les résultats ont été publiés dans La Presse lundi. On y apprend que le péage risque de faire fuir jusqu'à 30 000 automobilistes par jour et ainsi provoquer une congestion monstre sur les autres ponts qui enjambent le fleuve Saint-Laurent, selon les projections envisagées.
Le ministre Lebel, qui est le lieutenant du premier ministre Stephen Harper au Québec, a minimisé l'impact de cette étude en disant que plusieurs autres avaient été commandées en relation avec le futur pont qui devrait être accessible en 2021.
«C'est pas le seul rapport. Il y en a eu d'autres dans le passé», a-t-il dit, en marge d'un discours présenté par M. Harper à l'Institut national de l'optique (INO), à Québec.
«On l'a dit depuis le début: il y aura un péage sur le nouveau pont sur le Saint-Laurent», a commenté le ministre.
«Je recevrai un plan d'affaires d'ici la fin de l'année, qui sera un plan d'affaires qu'on aura commandé avec l'ensemble des informations», a-t-il précisé.
Le gouvernement Marois s'oppose à l'idée de faire payer les automobilistes pour circuler sur le pont Champlain. Il croit plutôt qu'Ottawa devrait acquitter la totalité de la facture, estimée entre 3 et 5 milliards $.
Accompagné du ministre Lebel, M. Harper, présent à Québec pour la cinquième fois cette année, était venu souligner le 25e anniversaire de l'INO.
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