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Conventions collectives : Régis Labeaume dévoile son plan mardi

Conventions collectives : Régis Labeaume dévoile son plan mardi

Le maire sortant Régis Labeaume entrera dans le cur de sa campagne électorale mardi. Il présentera les objectifs de son administration pour régler les conventions collectives avec les syndicats des employés de la Ville.

Le chef d'Équipe Labeaume avait été clair lors du lancement de sa campagne : il demande un mandat fort « pour changer les lois du travail et les conventions collectives qui existent à la Ville de Québec ».

Il dévoilera une partie de son programme lors d'un point de presse à 11 h mardi.

« On s'en va au cur des problèmes », a lancé d'entrée de jeu Régis Labeaume.

« Demain [mardi], je vais dire à la population : voici ce que je veux négocier, je veux un mandat entre autres là-dessus. Demain [mardi], je n'ai pas besoin de changements de loi ou presque pas. Je demande un mandat de négocier sur des termes bien précis », ajoute le candidat à la mairie.

L'âge de la retraite, le montant des cotisations aux régimes de retraite et le plancher d'emplois pourraient faire partie des aspects abordés.

Certaines propositions déjà connues, comme le droit de lock-out ou le droit de décréter les conditions de travail, nécessitent un changement aux lois provinciales.

Retour à l'UMQ?

Par ailleurs, le maire sortant a indiqué mardi qu'il envisage sérieusement de réintégrer l'Union des municipalités du Québec (UMQ).

Régis Labeaume avait claqué la porte de l'organisme avec fracas il y a trois ans, au moment où les médias révélaient les premières histoires de scandales de collusion et de corruption dans les municipalités.

Il affirmait vouloir se distancier de ses homologues qui faisaient l'objet de rumeurs. Maintenant que ces dirigeants ont quitté leurs postes, notamment l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, il ouvre la porte à un retour possible.

« Après les élections, j'ai une idée. On va leur faire une proposition. Ça va être bien embêtant pour eux de refuser, mais en même temps je pense qu'on peut avoir des gains à Québec », a-t-il affirmé.

Régis Labeaume déplorait notamment le fait que l'UMQ n'ait pas de véritable bureau à Québec.

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