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Sécurité ferroviaire : les ministres des Transports exigent plus de transparence 

Sécurité ferroviaire : les ministres des Transports exigent plus de transparence

Le gouvernement fédéral n'est pas prêt à agir pour l'instant afin que les municipalités sachent exactement ce que les trains de marchandises contiennent en passant sur leur territoire.

Les ministres provinciaux des Transports réunis mercredi à Winnipeg, pour la première fois depuis le déraillement de train mortel à Lac-Mégantic et le jour-même d'un déversement d'huile sur des rails en Saskatchewan, ont réitéré leur souhait qu'Ottawa exige plus de transparence des entreprises ferroviaires quant aux matières qu'elles transportent.

Ils font valoir que les autorités locales veulent connaître de manière précise quelles matières dangereuses transitent sur leur territoire.

En se rendant à la rencontre, la ministre fédérale des Transports, Lisa Raitt, s'est dite ouverte à écouter les craintes de ses collègues provinciaux, mais n'a rien promis comme mesures concrètes.

Le ministre québécois des Transports, Sylvain Gaudreault, affirme que le gouvernement fédéral doit agir rapidement dans la foulée du déraillement mortel de Lac-Mégantic.

M. Gaudreault soutient que toutes les provinces appuient l'idée de réglementations plus strictes sur la sécurité ferroviaire et affirme que la balle est dans le camp du gouvernement fédéral.

« Le Québec a plusieurs demandes, et je sais que les autres provinces nous appuient là-dedans, car lors du Conseil de la fédération, et lors de la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada, la première ministre Marois est allée chercher l'appui de ses collègues pour en faire une priorité. Il faut que le gouvernement fédéral nous dise rapidement ce qu'il compte faire avec ça », a déclaré le ministre québécois à Winnipeg.

M. Gaudreault a aussi dit souhaiter que le gouvernement canadien s'inspire de ce qui s'est fait aux États-Unis. « Déjà, les États-Unis étaient en action pour resserrer les règlements. Ils ont accéléré le processus après le drame de Lac-Mégantic, et j'espère que le gouvernement fédéral fera la même chose », a-t-il fait valoir.

Son homologue manitobain, Steve Ashton, estime que les autorités locales sont en droit de savoir exactement ce que les trains contiennent, puisque les résidents sont les premiers répondants dans l'éventualité d'une catastrophe.

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