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La justice interdit les activités des Frères musulmans en Égypte

La justice interdit les activités des Frères musulmans en Égypte

Un tribunal égyptien a interdit les activités des Frères musulmans et ordonné la confiscation de leurs biens. Il s'agit d'une nouvelle étape dans la campagne de répression de l'influente confrérie dont est issu Mohamed Morsi, le président islamiste destitué le 3 juillet dernier.

L'arrêt du tribunal, rendu lundi, s'applique à la confrérie et à l'Association des Frères musulmans, une ONG créée sous la présidence de Mohammed Morsi et qui est accusée de lui servir de façade, mais aussi à « toute organisation qui en émane ».

Le parti de la Liberté et de la Justice, bras politique des Frères musulmans, pourrait être touché par ce jugement, tout comme l'Alliance contre le coup d'État, l'organisation pro-Morsi qui anime la contestation contre les nouvelles autorités.

Depuis la destitution et l'arrestation de M. Morsi, les nouvelles autorités installées par l'armée répriment violemment les manifestations de ses partisans. Plus de 2000 membres des Frères musulmans ont été arrêtés, dont les principaux dirigeants de l'organisation.

Les autorités semblent déterminées à mettre fin à l'organisation. Bien qu'officiellement interdits depuis 1954, les Frères musulmans se sont activés pendant des décennies de façon clandestine, avant d'être tolérés sans avoir toutefois de statut juridique.

Le 17 septembre, la justice avait décrété le gel des avoirs des plus hauts dirigeants de la confrérie, Mohamed Badie et Khairat Al-Chater, considéré comme l'argentier de l'organisation.

Le jugement rendu lundi peut faire l'objet d'un appel.

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