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Refoulements d'égouts : des citoyens de Charlesbourg exaspérés

Refoulements d'égouts : des citoyens de Charlesbourg exaspérés

Des citoyens de l'arrondissement Charlesbourg en ont assez de subir des refoulements d'égouts dans leurs sous-sols. Une quarantaine de résidents de la rue de la Pruchière ont été inondés au moins à deux reprises depuis neuf mois.

Ces résidents affirment qu'un bassin de rétention situé sur le boulevard Jean-Talon est la cause de tous leurs problèmes. L'infrastructure ne serait pas conforme et lorsque le bassin déborde, l'eau souillée se retrouve dans le sous-sol des résidences.

Les citoyens ont déposé pétition lundi soir au conseil municipal pour réclamer la fermeture du bassin de rétention et des canalisations plus modernes dans leur secteur.

Une résidente, Sylvie Pouliot a déjà déboursé 50 000 $ à la suite de refoulement d'égout dans sa résidence. Elle poursuit d'ailleurs la Ville dans l'espoir d'être dédommagée.

« Quand ça rentre, c'est tellement fort, un clapet ne peut pas résister et c'est de la bouette, c'est sableux, huileux. Voyez, j'ai un rapport pour la première fois, et il montre qu'il y avait de l'hydrocarbure », dit-elle.

Le problème perdure depuis des années pour les résidents, mais des travaux récents au bassin de rétention n'ont pas réussi à résorber les refoulements comme prévu.

« On ne veut pas que la Ville nous dise ça va arriver tous les six mois et on va vous nettoyer ça. On veut retrouver la paix dans cette rue-là. On veut vraiment que nos conduites soient sécuritaires, que nos maisons soient sécurisées », explique Anne-Marie Fleury.

Le conseiller du district Neufchâtel Patrick Paquet est aussi d'avis que le problème doit être réglé de façon définitive.

« On doit fermer ce site-là et prévoir de l'argent pour déménager le site près de l'usine de traitement des eaux », croit-il.

« Au départ le bassin devait être vidé aux cinq semaines, mais il faut déjà qu'il soit vidé aux trois semaines. Ça leur demande toujours une autorisation spéciale parce que c'est des fonds supplémentaires doivent être débloqués par la Ville pour pouvoir aller vider ces bassins-là », ajoute Patrick Paquet.

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