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Écrasement dans le Grand Nord : récupérer l'hélicoptère s'annonce difficile

Écrasement dans le Grand Nord : récupérer l'hélicoptère s'annonce difficile

Un sous-marin pourrait être nécessaire pour récupérer l'épave de l'hélicoptère de la Garde côtière canadienne qui s'est écrasé lundi dans le Grand Nord. Les débris de l'appareil se trouvent toujours à 420 mètres de profondeur.

Les corps des trois victimes de l'écrasement, qui portaient des combinaisons de survie, ont été récupérés le jour même de l'accident survenu dans le cadre d'une mission du navire scientifique l'Amundsen.

Toutefois, les débris de l'appareil n'ont toujours pas été remontés à la surface par les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) d'Edmonton chargés de l'enquête. Ils seront utiles pour tenter d'expliquer les causes exactes de l'accident puisqu'il n'y aucun témoin oculaire de l'écrasement.

L'arrivée de l'hiver dans l'Arctique risque aussi de compliquer les opérations si l'épave de l'appareil n'est pas récupérée rapidement.

Deux Québécois, Daniel Dubé, pilote de la Garde côtière, Marc Thibault, commandant de l'Amundsen, de même qu'un chercheur Klaus Hochheim de l'Université du Manitoba, spécialiste de l'évolution des glaces et des banquises, ont péri dans cet accident.

L'hélicoptère de la Garde côtière s'est écrasé en revenant vers l'Amundsen après une d'une mission de routine de l'évaluation de l'état des glaces. Aucun signal de détresse n'a été capté en provenance de l'hélicoptère.

L'accident s'est produit dans le détroit de McClure, à environ 600 kilomètres à l'ouest de Resolute Bay dans l'Arctique.

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