Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Daniel Nestor persévère

Daniel Nestor persévère

Daniel Nestor s'apprête à vivre l'un des meilleurs moments de sa carrière. C'est ce qu'il a affirmé, mardi à Belgrade, à l'approche de la demi-finale de la coupe Davis opposant le Canada à la Serbie, en fin de semaine.

Le Canada n'a jamais été aussi loin dans cet événement qui commence chaque année avec 130 pays et qui permet seulement à 16 équipes de se qualifier pour le groupe mondial. Le gagnant de ce week-end passera en finale au mois de novembre contre le gagnant de l'autre demi-finale opposant l'Argentine à la République tchèque.

Nestor, qui est né à Belgrade, fera encore équipe avec le jeune Vasek Pospisil. Le duo a enregistré une victoire de 6-3, 6-4, 3-6, 3-6, 15-13 en quarts de finale contre l'Italie au printemps dernier dans un match marathon de 4h30. Ce gain a pavé la voie à la victoire de Milos Raonic qui a assuré l'avancement du Canada en demi-finales.

Malgré leur différence d'âge significative, Pospisil a 23 ans, les deux joueurs se complètent bien. « En ce moment, Vasek est très confiant. Il joue du bon tennis en solo et il a toujours eu de bons instincts en double, a indiqué Nestor. Il est bon au service et il joue bien au filet également. »

Popsil, de la Colombie-Britannique, se considère chanceux de jouer aux côtés du vétéran qui a maintenu le titre de no 1 dans la catégorie hommes en double pour plus de 100 semaines.

« Nestor est une légende et quelqu'un que j'ai regardé jouer longtemps, a dit Popsil. C'est sûr que j'étais nerveux les premières fois que j'ai joué avec lui. Maintenant que ça fait plus longtemps, je me sens confortable et je suis en mesure de mieux l'apprécier. »

Pas de retraite à court terme

Nestor espère jouer encore en 2014 et laisser derrière ce qui a moins bien été en 2013. La vedette canadienne de tennis en double a eu 41 ans la semaine dernière, mais n'a pas l'intention de mettre un terme à sa carrière tout de suite.

« Les gens me demandent pour combien de temps encore je vais jouer. Quand tu as une équipe aussi talentueuse et le potentiel de jouer des matchs de haut niveau dans les années à venir ça te donne de la motivation », a-t-il dit en parlant du match d'ouverture de vendredi à Belgrade.

Nestor a changé de partenaire quelques fois cette saison. Il a indiqué en parlant de son partenariat avec le suédois Robert Lindstedt qu'ils se tombaient un peu trop mutuellement sur les nerfs et qu'ils ont donc décidé de passer à autre chose.

Il a chuté au 13e rang du classement mondial en double et avant que sa carrière ne se termine, il aimerait remonter son rang en participant encore à quelques tournois du grand chelem.

Bien sûr, il trouve difficile de toujours être loin de sa famille, mais il dit qu'il s'adapte de plus en plus à son mode de vie. « Assurément, j'apprécie de plus en plus les moments passés avec les autres joueurs. Quand j'étais plus jeune, j'étais vraiment gêné et je n'aimais pas toujours le mode de vie, mais maintenant que je sais que les jours de ma carrière sont comptés, j'essaie d'en profiter au maximum », a dit Nestor.

Il espère tout de même pouvoir amener sa famille avec lui aux Internationaux d'Australie en janvier prochain.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.