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De l'incapacité de protéger une avance

De l'incapacité de protéger une avance

La victoire des Alouettes sur les Argonauts semblait chose acquise, dimanche, à tel point que sur la galerie de presse, on s'affairait à départager la future triple-égalité en tête de la Division est.

Un texte de Olivier Arbour-Masse

Mais 238 secondes au 3e quart ont suffi pour transformer la cinquième victoire de la saison en sixième défaite.

Pas nécessaire, donc, de se référer au cinquième bris d'égalité pour déterminer qui s'emparait de la tête de l'Est. Les Argonauts sont seuls au sommet et les Alouettes traînent au 3e rang.

« Nous devons apprendre à terminer nos matchs », a résumé le receveur Brandon London, l'air dépité, quelques minutes après la défaite, dimanche.

« On aurait dû gagner ce match après avoir mené 23-8 au 3e quart, a renchéri l'entraîneur et directeur général Jim Popp. On aurait dû être capable de mettre le match hors de leur portée. Je ne sais pas exactement à quel moment, mais on aurait dû le faire. »

« On a manqué de constance. Nous devons jouer de façon égale pendant 60 minutes », a expliqué l'ailier défensif John Bowman.

Laisser filer un match qui semble dans la poche, les Alouettes ont un certain historique en la matière.

Le 20 juillet, à Calgary face aux Stampeders, les Oiseaux se sont forgé une avance de 24-0 après 15 minutes de jeu. Au sifflet final, le tableau indicateur affichait un pointage de 38-27 en faveur des Stampeders.

Le 17 août, les Alouettes avaient un touché d'avance sur les Roughriders avec moins de deux minutes à jouer. Christopher Milo, des Riders, a réussi le placement de la victoire (24-21) sur le dernier jeu du match.

Une possibilité de neuf victoires

« Conclure, c'est un aspect de notre jeu sur lequel on doit travailler », a reconnu l'entraîneur et directeur général Jim Popp.

« Sur 10 matchs, il y en a 9 qu'on était en position de gagner, a estimé Popp. On doit trouver le moyen d'assurer ces victoires. »

Les Alouettes n'ont que quatre victoires et accusent un retard de quatre points sur les Argonauts, 1ers dans l'Est, et de deux points sur les Tiger-Cats d'Hamilton, 2es.

« Ça ne regarde pas bien, a admis SJ Green. Mais, il y a trois semaines, nous n'étions pas en position très confortable non plus (NDLR : les Alouettes n'avaient que deux victoires en sept matchs) et nous sommes quand même passés près de terminer ce match à égalité au sommet de l'Est. »

Les Alouettes ont du travail à faire pour ne plus se contenter de « passer près ». « On manquait de synchronisme et de finition », a reconnu Popp.

Mais les Montréalais ne sont pas les seuls responsables de ces effondrements. « On doit saluer les ajustements que les Argonauts ont apportés, a poursuivi Popp. Au troisième quart, on a peiné à mettre de la pression sur leur quart. »

Prévenir ces imprévus, voilà ce à quoi les Alouettes devront s'affairer s'ils veulent éviter une première saison perdante depuis 2007... année où Jim Popp était à la barre de l'équipe.

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