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Ce sera Raikkonen, selon la presse allemande

Ce sera Raikkonen, selon la presse allemande

Alors ce serait Kimi Raikkonen à la place de Felipe Massa chez Ferrari en 2014, si on se fie aux médias allemands.

Certains médias ont abattu leurs cartes. Ainsi, les Allemands Auto Motor und Sport, Bild, RTL et Der Spiegel ont confirmé, de source anonyme, que Raikkonen reviendra chez Ferrari en 2014. Et que le patron de Ferrari Luca di Montezemolo annoncerait mercredi à Massa qu'il devra se trouver un volant en 2014.

Le retour de Raikkonen chez Ferrari expliquerait les humeurs de Fernando Alonso. Il ne voit pas d'un bon oeil l'arrivée du Finlandais, qui ne sera évidemment pas son porteur d'eau, comme l'était Felipe Massa. On ne voit pas Kimi Raikkonen laisser passer Alonso, comme l'a fait Massa dimanche au 8e tour du Grand Prix d'Italie.

La dernière fois qu'Alonso a eu un coéquipier d'égale valeur, c'était chez McLaren en 2007. Avec les résultats qu'on sait (grosse chicane entre Alonso et Ron Dennis en Hongrie et révélations menant au Spygate).

Alonso demandait à Ferrari de garder Massa en 2014, ce qui lui assurait la place de numéro un, mais il semble avoir perdu cette bataille.

Bild avait même précisé le 31 juillet que Ferrari avait fait son offre à Raikkonen jeudi 25 juillet, juste avant le Grand Prix de Hongrie. Le journal allemand Der Spiegel dévoile aujourd'hui son salaire, environ 26 millions de dollars américains.

Si tout cela se confirme, il faut admirer le calme de Felipe Massa à Monza, et son travail en piste. En qualifications et en course.

« Cette course était importante pour ma carrière, mais cela ne veut pas dire que mon avenir soit en rouge », a dit Massa sur la télévision italienne RAI. J'aime Ferrari, mais les autres équipes savent ce que je peux faire. »

Le Brésilien a (encore) montré à Monza qu'il savait piloter, et jouer la carte de l'équipe.

Raikkonen contre qui?

La presse allemande pousse l'audace jusqu'à envisager le départ d'Alonso, qui a fragilisé sa position à Maranello en critiquant le travail de l'équipe, dans un échange avec Lotus.

Le constructeur français Renault est désireux de reprendre le contrôle de l'équipe commanditée par Lotus, et veut offrir à Alonso la possibilité d'aller chercher un troisième titre avec lui.

« C'est vrai que nous tentons de bâtir une collaboration avec Renault et Total (entreprise pétrolière française), ce qui nous aiderait financièrement et techniquement. Mais au sujet d'Alonso, s'il cognait à ma porte, je répondrais. Mais je ne sais pas si je pourrais le payer », a réagi Éric Boullier, patron de l'équipe F1 Lotus, dans le paddock de Monza.

Le pilote allemand Nico Hülkenberg, qui s'est fait remarquer à Monza (3e en qualif, 5e en course), est l'autre domino qui va tomber. Selon le journal suisse Blick, il ne restera pas chez Sauber, et pourrait remplacer Massa chez Ferrari, ou Raikkonen chez Lotus.

Et après tous ces scénarios possibles, il se peut aussi que Felipe Massa reste une saison de plus chez Ferrari, et Raikkonen chez Lotus.

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