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Plusieurs dizaines de morts dans une série d'attentats à Bagdad

Plusieurs dizaines de morts dans une série d'attentats à Bagdad

La capitale irakienne a été secouée mardi par une série d'attentats à la bombe qui ont fait plusieurs dizaines de morts. Les agences de presse, citant des responsables, avancent des bilans contradictoires de 50 à 67 morts.

Les mêmes sources expliquent que la plupart des victimes ont été tuées en début de soirée dans des attentats à la voiture piégée dans 11 quartiers de Bagdad. Plus de 50 personnes sont ainsi mortes en moins de deux heures.

Les attaques, apparemment coordonnées, ont débuté vers 18 h, heure locale, six jours après une autre série d'attentats à la bombe qui avaient fait quelque 70 morts dans la capitale et sa banlieue.

L'attentat le plus meurtrier est survenu dans une rue achalandée de la banlieue chiite de Husseiniyah, au nord-est de la capitale. Au moins neuf personnes ont été tuées et 32 autres ont été blessées.

D'autres attaques ont ciblé plusieurs restaurants dans le quartier majoritairement chiite de Talibiyah, dans l'est de Bagdad. Les policiers ont compté sept morts et 28 blessés.

Trois personnes ont été tuées dans l'explosion d'un véhicule piégé dans le quartier chiite de Sadr.

Une série d'explosions a suivi presque simultanément près d'un poste de police de l'est de la capitale dans le quartier majoritairement sunnite de Sadiyah, tuant six personnes et en blessant 15 autres.

Les policiers rapportent également six morts et 15 blessés dans une explosion à la place centrale du quartier commercial de Karradah.

Les explosions ont retenti toute la soirée de mardi dans d'autres attentats à la voiture piégée. Les attaques ont fait au moins 20 morts et une quinzaine de blessés.

Ces attentats n'ont pas encore été revendiqués, mais les regards sont braqués sur la branche irakienne d'Al-Qaïda.

Pour Ali Al-Moussaoui, porte-parole du premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, la situation en Syrie n'est pas étrangère à la recrudescence de la violence en Irak.

« Les récentes menaces d'opération militaire contre la Syrie ont encouragé les insurgés à lancer plus d'attaques en Irak. Nous avions prévenu que cela arriverait, mais malheureusement, personne ne nous écoute », a-t-il déclaré.

Un bilan de l'ONU fait état de plus de 4000 morts en Irak depuis cinq mois, dont au moins 804 durant le seul mois d'août.

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