Human Rights Watch (HRW) affirme qu'une recrudescence des assassinats politiques en Libye a coûté la vie à 51 personnes, en l'absence de forces de l'ordre efficaces au pays.
Dans un communiqué diffusé jeudi, l'organisme new-yorkais de défense des droits de la personne déplore qu'aucun suspect n'ait encore été arrêté. On compte des militants politiques, des juges et des membres d'agences de sécurité parmi les victimes.
Human Rights Watch ajoute que les assassinats étaient essentiellement concentrés dans les villes orientales de Benghazi et Darna. L'organisation affirme que ces meurtres n'ont pas fait l'objet d'enquêtes et qu'aucun témoin n'a été interrogé. Les assassinats n'ont pas été revendiqués.
Un porte-parole de HRW affirme que l'absence d'enquêtes démontre que le gouvernement a été incapable de mettre sur pied un système judiciaire efficace.
La Libye peine aussi à remettre sur pied son système de sécurité depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Associated Press