À Lac-Mégantic, des familles ont été autorisées à se rendre dans la zone jaune mercredi.
Il s'agit de familles qui ont perdu un proche dont on n'a pas encore réussi à localiser le corps.
« Ça fait beaucoup de bien. C'est le seul moyen de constater l'ampleur de la tragédie [...] Ça nous fait comprendre comment ça se fait que Marie-France est partie. » — Martine Boulet-Pelletier, soeur de Marie-France Boulet, l'une des victimes manquantes.
Par ailleurs, le Bureau de la sécurité des transports (BST) quitte ses installations de Lac-Mégantic pour poursuivre son enquête à partir de ses bureaux.
De son côté, la Sûreté du Québec (SQ) rappelle que ce qu'on appelle dorénavant la zone jaune n'est plus une scène de crime, mais son accès demeure restreint.
Toute personne voulant y accéder doit donc passer par un système d'accréditation contrôlé par la SQ, qui poursuit d'ailleurs ses recherches pour retrouver les 5 corps toujours manquants parmi les 47 victimes.
Les pompiers toujours présents
Le service des incendies demeure quant à lui en mode d'intervention, puisqu'il doit contrôler les produits pétroliers qui ont été déversés. En plus de tenter d'en récupérer le plus possible, les pompiers doivent s'assurer que ces produits ne migrent pas ailleurs.
Les premières obsèques
Des centaines de personnes, membres de la famille et amis de Frédéric Boutin, lui ont rendu hommage aujourd'hui à l'église Notre-Dame-de-Fatima, de Lac-Mégantic.
Le jeune homme de 19 ans est mort dans la tragédie du 6 juillet.
C'était les premières funérailles célébrées depuis la tragédie.
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