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« Gagner un vrai grand chelem » - Bouchard

« Gagner un vrai grand chelem » - Bouchard

Eugenie Bouchard se prépare pour la Coupe Rogers, dont le tournoi dames a lieu à Toronto cette année. Radio-Canada Sports l'a rencontrée.

La joueuse québécoise, de Westmount, frappe à la porte du top 50, un an après son titre au tournoi junior de Wimbledon qui l'a révélée au grand public. Elle est 55e au dernier classement WTA publié le 29 juillet.

« Je ne veux pas dire qu'une étoile est née, mais certainement une joueuse capable de gagner des grands chelems », avait dit Martina Navratilova le jour de sa victoire à Wimbledon.

Depuis, elle a brûlé les étapes, et a dépassé les attentes. Pour sa première année chez les professionnelles, Bouchard visait une place dans le top 100. Un objectif dicté par la prudence, mais qu'elle a atteint plus rapidement que prévu.

À son premier tournoi de Wimbledon chez les pros, en 2013, elle a atteint le troisième tour, éliminant au passage l'ancienne no 1 mondiale, Ana Ivanovic.

« J'étais très fière après, certainement parce que c'était sur le court central. C'était un gros moment », explique-t-elle à Radio-Canada Sports.

« Elle a démontré des qualités qui font qu'on peut espérer la voir gagner un jour un Grand chelem. Ça, j'en suis extrêmement convaincu », explique Louis Borfiga, développement de l'élite à Tennis Canada.

La plus grande qualité d'Eugenie Bouchard, c'est sa capacité à gérer la pression.

« À chaque fois qu'elle joue dans un gros moment, devant une grosse foule, le plus qu'il y a de la pression, le plus qu'elle performe, c'est simple comme cela », dit Simon Larose, entraîneur de l'équipe canadienne Fed Cup.

« Elle adore l'attention, elle répond bien à ça. C'est le trait des grandes championnes », dit pour sa part Sylvain Bruneau, capitaine de l'équipe canadienne de Fed Cup.

Les entraîneurs rencontrés ne veulent pas s'avancer jusqu'à dire qu'elle pourrait faire aussi bien que Carling Bassett, qui avait le 8e rang mondial en 1985, le meilleur classement mondial d'une joueuse canadienne.

« Elle a déjà atteint ses objectifs, mais connaissant Eugenie, ce n'est pas pour ça qu'elle ralentira, c'est l'inverse. Elle est ultra motivée », assure Sylvain Bruneau.

Eugenie Bouchard atteindra peut-être le top 10, et c'est peut-être un de ses objectifs, mais son rêve c'est de gagner.

« Mon rêve, c'est de gagner un grand chelem. Je l'ai fait chez les juniors. Je veux maintenant gagner un vrai grand chelem », admet-elle.

Elle sera donc à Toronto pour la Coupe Rogers, et le public pourra voir à quel point cette jeune femme est déterminée.

D'après un reportage de Justine Boutet.

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