Accusé d'avoir manqué aux règles antidopage, Viktor Troicki en appelle de la suspension de 18 mois imposée par la Fédération internationale de tennis (ITF).
Toute l'affaire a commencé en avril dans le cadre du tournoi Masters de Monaco. Le joueur serbe, ancien 12e joueur mondial et actuellement 53e au classement de l'ATP, a refusé de fournir un échantillon sanguin.
Troicki s'était plié de bonne grâce à la demande d'échantillon d'urine, tout en indiquant au médecin responsable des prélèvements qu'il ne se sentait pas bien.
Ce dernier lui aurait alors suggéré de rédiger une lettre d'explication à l'intention de l'ITF, allant même jusqu'à lui dicter le contenu de la missive. Le médecin lui aurait tout de même indiqué qu'il ne pouvait lui garantir que la raison invoquée constituerait un motif suffisant pour justifier son refus.
« Elle m'a dicté la lettre et m'a laissé partir sans fournir d'échantillon. (...) Maintenant je suis accusé d'avoir refusé sans justification de fournir un échantillon. C'est un vrai cauchemar », a écrit Troicki sur son site Internet.
Troicki, qui a été 12e joueur mondial, avait été éliminé dès le premier tour à Monte-Carlo, avant d'atteindre les huitièmes de finale aux Internationaux de France, au stade Roland-Garros à Paris.