David Veilleux, le premier cycliste québécois à avoir participé au Tour de France, estime que son sport est désormais « propre » et bien encadré, même si les scandales de dopage s'accumulent.
Le cyclisme ne compte pas plus de tricheurs que les autres sports, a expliqué M. Veilleux, lors d'une entrevue à l'émission 24 heures en 60 minutes.
Malgré les récents scandales, le cycliste québécois estime que le dopage est loin d'être l'apanage du cyclisme.
« Le truc avec le vélo aussi, c'est qu'on les cherche. Je pense qu'il y a des sports avec des problèmes plus grands, mais on ne fait pas attention parce que ce sont des ligues privées. Tandis que là, c'est une instance internationale qui cherche à rendre plus propre le circuit », a expliqué M. Veilleux. « Il y a d'autres sports qui ont des problèmes. »
Fier de son Tour
L'athlète de 25 ans a conclu les 3403,5 km du Tour de France, dimanche, en 87 h 20 min 56 s. Ce temps lui a conféré la 123e place au classement général, dans cette course qui comptait 198 participants. Il s'est dit fier de sa performance, et surtout heureux de sa participation à cette épreuve centenaire. « Le rang n'était vraiment pas important, a affirmé le cycliste. De commencer le tour de France, c'était déjà un accomplissement. »
Il compte maintenant retourner à l'université dès l'automne, afin d'obtenir un diplôme d'ingénieur. Toutefois, lorsqu'on lui demande quelle sera sa carrière, le cycliste est encore confus : « Soit le vélo ou les études, on verra! »