Au moins 41 personnes ont été tuées en I'rak lors d'attaques menées contre des prisons de Bagdad tandis que dans le nord du pays, 22 soldats ont perdu la vie lors d'un attentat à la voiture piégée contre un convoi militaire.
Selon l'Agence France-Presse, des attaques coordonnées, menées par des groupes armés, se sont déroulées dans la nuit de dimanche à lundi contre les prisons de Taji, au nord de Bagdad, et celle d'Abou Ghraib, dans l'ouest de la capitale irakienne.
À la prison de Taji, des combattants ont d'abord bombardé la prison au mortier avant de forcer l'entrée avec une voiture piégée. Un autre groupe armé a procédé de la même façon pour attaquer la prison d'Abou Ghraib. Les gardiens et les forces de sécurité ont combattu plusieurs heures pour repousser les attaques.
Au moins 20 policiers, soldats et gardiens ont perdu la vie au cours des assauts qui visaient à libérer des détenus. Par ailleurs, au moins 21 prisonniers ont été tués et 25 autres ont été blessés lors des émeutes qui ont suivi les attaques dans les centres de détention, selon un premier bilan du ministère de la Justice irakien.
Les groupes armés n'auraient pas atteint leur but malgré la violence des attaques, selon le ministère de la Justice.
Les forces de sécurité irakiennes ont mis au total une dizaine d'heures pour repousser les assaillants et contenir les émeutes dans les deux centres de détention.
Attentat contre un convoi militaire à Moussoul
Pendant ce temps, dans le nord du pays, 22 soldats et trois civils ont été tués lors d'un attentat à la bombe menée contre un convoi militaire lundi matin dans la ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak.
L'attentat a eu lieu dans les quartiers Kokchali de Mossoul où un homme au volant d'une voiture bourrée d'explosifs a fait exploser son véhicule à proximité d'un convoi militaire.
Une seconde attaque, dans l'ouest de Mossoul cette fois, a tué quatre policiers lundi.
L'identité des groupes qui ont mené cette série d'attaques à Mossoul et à Bagdad n'est pas connue pour l'instant. Les autorités irakiennes soupçonnent cependant le réseau Al-Qaïda qui multiplie les attentats en Irak pour déstabiliser le fragile régime en place.
Ce regain de violence dans le pays survient alors que des dizaines de millions d'Irakiens observent ce mois-ci le jeûne du ramadan.
Près de 600 personnes ont été tuées dans des attaques et attentats à caractère politique en Irak depuis le début du mois de juillet.