Le gouvernement du Québec n'a pas l'intention de passer l'éponge sur les fautes commises par les firmes de génie-conseil, même si des employés de ces firmes sont mis à pied, victimes collatérales des mesures correctrices qui ont été adoptées pour lutter contre la collusion et la corruption.
Le ministre Jean-François Lisée, responsable de la métropole, a prévenu jeudi qu'il n'était pas question d'amnistie pour les firmes fautives, bien qu'il trouve regrettable que des employés innocents soient touchés par des mises à pied.
Le ministre Lisée réagissait ainsi à une lettre ouverte rédigée par Frédéric Sauriol, vice-président institutionnel pour Dessau et cousin des ex-dirigeants Rosaire et Jean-Pierre Sauriol, qui s'insurgeait contre le fait que des employés innocents soient mis à pied parce que Dessau risque de perdre des contrats gouvernementaux.
Interrogé à ce sujet pendant une conférence de presse en compagnie du nouveau maire par intérim de Montréal, Laurent Blanchard, le ministre Lisée a indiqué qu'il s'attendait à ce que certaines firmes traversent la tempête et que d'autres en meurent.