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« On a des bases » - Spengler

« On a des bases » - Spengler

Bruno Spengler connaît un début de saison en crescendo, avec des podiums à ses deux dernières courses, dont une victoire à Spielberg en Autriche. Il fait le point avec Radio-Canada Sports.

Un texte de Philippe Crépeau

Le pilote franco-canadien arrive en territoire connu à Lausitz, pour la quatrième manche du championnat DTM 2013, ce week-end. Il y avait remporté sa première victoire pour BMW en 2012.

Un an plus tard, Spengler a bien digéré les nouveaux outils offerts, soit le DRS (aileron arrière mobile) et les pneus option (tendres) réservés pour la course, et il est en tête du classement provisoire, avec 53 points, 12 de plus que Mike Rockenfeller (Audi).

« C'est un super début de saison, je suis vraiment très content, admet-il, lorsque joint au téléphone alors qu'il arrivait sur le circuit. On a progressé course après course. Surtout qu'on ne savait pas très bien à quoi s'attendre avec les nouveaux règlements, on ne savait pas trop dans quoi on s'embarquait. C'est vraiment une performance extraordinaire de l'équipe, de s'être adaptée aussi rapidement aux nouveaux règlements.

« Moi, je me suis bien adapté aux nouveaux outils. Sans problème, assure-t-il. Les pneus sont bien sûr différents, ces pneus option, c'est un gros changement, car on n'a pas le droit de s'en servir lors des essais, donc, on y va un peu à l'aveugle. Mais je dois dire que l'équipe joue un rôle très grand en course avec la stratégie. »

Des changements pour le peloton, pas le meneur

« Ça devient difficile de trouver le bon moment pour s'arrêter, combien de temps rester en piste et avec quels pneus. Quand on est devant, c'est vrai que c'est compliqué, car en Autriche, par exemple, tous les pilotes derrière moi se servaient du DRS, et moi [je n'ai pu] qu'une seule fois, sinon jamais, car j'étais devant.

« Donc, pour le meneur, ce n'est pas évident. Mais le DRS et les pneus option favorisent les dépassements, et ça permet aux pilotes qui ont raté leur qualif de se rattraper en course et de revenir du milieu de grille dans le top 5 et même sur le podium. Quand je roulerai en 10 place, j'en profiterai aussi. C'est un nouveau défi cette saison, c'est simplement différent », résume Spengler.

On attendait une riposte des deux autres constructeurs inscrits au championnat DTM, soit Mercedes-Benz et Audi. Mais, après trois épreuves, BMW mène au classement des marques avec 171 points, 104 points de plus que Mercedes-Benz et 106 de plus que Audi.

« L'équipe a plus d'expérience, répond Spengler. J'ai une bonne équipe derrière moi, elle est excellente, c'est clair. Mais, quand on arrive sur un circuit, les ingénieurs et les mécaniciens savent dans quel sens ça tourne, avec quels réglages commencer le week-end. Alors qu'avant, on partait totalement à l'aveuglette chaque fin de semaine de course. Maintenant, on a des bases de l'année d'avant. »

« Les données de la saison dernière nous aideront énormément ce week-end. J'ai des souvenirs extraordinaires de 2012, car j'avais remporté la première victoire de BMW depuis son retour, et j'étais très, très fier d'avoir accompli ça pour BMW, a conclu le pilote canadien. Le fait de revenir à Lausitz, ça ramène beaucoup d'émotion, et ça me donne beaucoup de motivation pour attaquer le week-end. »

Il y a trois pilotes BMW dans le top 4 au classement. Derrière Bruno Spengler, on retrouve Rockenfeller (Audi) avec 41 points, Augusto Farfus (BMW) avec 33 points et Marco Wittmann (BMW) avec 32. Le Canadien Robert Wickens (Mercedes-Benz) est 10e avec 15 points, marqués à Brands Hatch.

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