Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Site patrimonial de Sillery : le plan proposé par la Ville fait d'autres mécontents

Site patrimonial de Sillery : le plan proposé par la Ville fait d'autres mécontents

La Coalition pour l'arrondissement historique de Sillery revient à la charge contre le plan proposé par la Ville de Québec sur l'avenir des grands domaines religieux.

Le scénario suggère le développement immobilier de 800 logements sur 8 % des terrains historiques. « Il déplace cette construction-là de 800 nouveaux condos entre le cadre bâti et le chemin Saint-Louis. Autrement dit, il change quatre trente sous pour un dollar. Il fait indirectement ce qu'il ne peut pas faire directement et ça, pour nous, c'est acceptable », déplore le porte-parole de la Coalition, Charles-Robert Dionne.

« Est-ce qu'il a quelqu'un qui peut penser construire un condo sur les plaines d'Abraham? C'est impensable! Il faudrait que l'arrondissement historique ait la même protection », soutient pour sa part la présidente du Conseil de quartier de Sillery, Christiane Trudel.

La Coalition demande au ministre de la Culture, Maka Kotto, de protéger le site patrimonial de Sillery. Selon elle, le développement immobilier proposé par la Ville ne cadre pas avec l'esprit des lieux, même si la Ville envisage de créer un parc le long de la falaise du Site patrimonial de Sillery. « Le projet de parc ne saurait être considéré comme une monnaie d'échange pour autoriser le développement immobilier sur le site », mentionne-t-elle dans un communiqué.

La Coalition recommande plutôt de convertir en développement immobilier les bâtiments existants sur les terrains des communautés religieuses. Elle soutient que les nouvelles constructions ou agrandissements doivent être effectués exceptionnellement sur un site patrimonial classé.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.