La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, a présenté lundi matin un livre vert qui guidera une consultation sur l'élaboration d'une « politique nationale du sport, du loisir et de l'activité physique ».
Ce livre vert, destiné à alimenter la réflexion et énoncer les objectifs de la future politique sur les sports et l'activité physique, doit guider les travaux de consultation qui s'amorceront le 18 juin prochain.
Le député de Labelle, Sylvain Pagé, conduira les séances et travaux de consultation.
Cette politique nationale du sport, du loisir et de l'activité physique répond à l'objectif que s'est fixé le gouvernement Marois de faire des Québécois, d'ici dix ans, l'une des populations le plus en forme du monde.
La ministre rappelle du même souffle qu'il n'y a pas eu de telle politique au Québec depuis au moins 15 ans et que la condition physique actuelle des Québécois en général requiert des efforts pour être améliorée.
Aux dires de la ministre Malavoy, la ronde de consultations publiques aura pour but premier de rassembler les Québécois « autour d'un défi collectif, d'un projet de société animé et soutenu par l'État, avec le concours de tous les acteurs concernés et de tous les secteurs de la société ».
Les gens qui le désirent pourront aussi faire leurs recommandations et suggestions sur Internet par le biais d'une consultation en ligne.
Le livre vert déposé lundi s'articule autour de quatre enjeux majeurs :
- L'accès à des activités physiques, récréatives et sportives : qu'il s'agisse d'accès aux installations, du temps disponible ou des contraintes financières de divers ordres.
- La qualité des expériences, c'est-à-dire l'encadrement nécessaire pour répondre aux besoins des personnes et à la mise en place d'un cadre sécuritaire.
- La valorisation de la pratique d'activités physiques, récréatives et sportives.
- La concertation pour une vision claire et partagée des rôles et des responsabilités des différents partenaires impliqués pour offrir les services appropriés.
Le dépôt d'un livre vert est généralement utilisé par le gouvernement pour lancer un débat ou des consultations publiques sur un sujet en particulier. Il n'affiche en général aucune position ferme ou décision défendue par le gouvernement, mais sert plutôt à guider les discussions et énumérer les enjeux du débat.