Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Turquie : « notre patience a des limites » - Erdogan

Turquie : « notre patience a des limites » - Erdogan

La contestation ne faiblit pas contre le premier ministre turc, qui en a rajouté dimanche en appelant ses partisans à « donner une leçon » aux manifestants lors des municipales de 2014.

Réagissant à un nouveau rassemblement de plusieurs dizaines de milliers d'opposants dimanche place Taksim à Istanbul, Recep Tayyip Erdogan a adopté un ton menaçant.

Le premier ministre, dont la démission est ouvertement réclamée depuis une dizaine de jours, a qualifié ses détracteurs de « terroristes » et de « vandales ».

« Ils sont lâches au point d'insulter le premier ministre de ce pays », a lancé plus tôt dimanche Recep Tayyip Erdogan.

Cette déclaration intervient au lendemain d'une rencontre du premier ministre Erdogan avec les dirigeants de son parti AKP, qui a exclu toute possibilité d'élections anticipées.

Samedi, des dizaines de milliers de personnes ont investi les rues malgré les appels répétés du premier ministre à l'arrêt immédiat de la contestation.

Ils ont occupé la place Taksim d'Istanbul et le parc Gezi, dont la destruction annoncée a déclenché la crise politique, la plus importante depuis l'arrivée au pouvoir du gouvernement islamo-conservateur en 2002.

À Ankara, la capitale, des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et la police, qui a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser quelque 5000 protestataires réunis sur la place de Kizilay, dans le centre-ville.

Les médias turcs rapportent aussi des heurts entre opposants et partisans du premier ministre à Adana dans le sud du pays.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.