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La CAQ veut plus de zones d'innovation

La CAQ veut plus de zones d'innovation

Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a présenté jeudi à Québec sa vision des zones d'innovations, un des chapitres de son Projet Saint-Laurent.

M. Legault a expliqué que le Projet Saint-Laurent a été lancé en mars dernier lors du conseil général du parti. Ce projet va évoluer jusqu'à la tenue du congrès du parti au mois de novembre, selon lui.

François Legault et son équipe ont rencontré plusieurs chambres de commerce qui ont accueilli favorablement le projet, selon le chef de la CAQ.

Il a indiqué que l'un de ses objectifs est de réduire l'écart de richesse entre le Québec et le reste du Canada, qui est de 23 %, d'après lui.

M. Legault et son équipe vont poursuivre jusqu'à novembre les consultations avec des experts et des groupes et étudier ce qui se fait ailleurs dans le monde dans ce secteur.

Le chef de la CAQ a annoncé qu'un livre intitulé « Projet Saint-Laurent » sera publié plus tard.

Il a également annoncé qu'il présentera avant le congrès du parti d'autres volets de son projet comme, entre autres, « les liens entre les universités et l'entreprise » ou « l'industrie touristique ».

François Legault veut construire autour du fleuve une dizaine de zones d'innovations en plus des 11 déjà existantes.

Pour M. Legault, le point clé de ces zones d'innovations est de « passer de l'idée au marché ».

Il a indiqué que certains ingrédients sont nécessaires à la réussite de ces zones d'innovation comme « des entrepreneurs dynamiques, des travailleurs bien formés et un échange d'idées entre les universités et l'entreprise ».

Par ailleurs, M. Legault estime que la fiscalité pour ses zones d'innovation doit être revue.

Il croit aussi qu'un démarchage doit être amorcé auprès des entreprises à valeur ajoutée.

Pour M. Legault, Investissement Québec doit être un guichet unique qui peut proposer une offre complète, y compris un terrain, aux entreprises.

En ce qui concerne le cadre financier, le chef de la CAQ estime qu'« à partir d'un investissement initial de fonds publics de 100 millions de dollars sur une période de trois ans, ce premier volet du Projet Saint-Laurent générera des investissements privés directs de 265 millions de dollars, des investissements privés indirects de plus de 1,7 milliard de dollars - pour un total de plus de 2 milliards de dollars ».

Il prévoit également la création de 10 000 emplois dans les cinq prochaines années avec des salaires horaires d'au moins 25 $.

Il a enfin déclaré que s'il devient premier ministre du Québec, il fera des zones d'innovation sa priorité.

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