La Ville de Québec rencontrera au cours de la semaine tous les sinistrés des inondations du weekend dernier. Les propriétaires qui ont dû faire face à des problèmes de refoulement d'égouts pourront y apprendre la nature des réclamations qu'ils pourront obtenir.
Cependant, des mesures correctives seront entreprises seulement lors de la réfection des rues.
« Les gens qui sont sinistrés présentement, qui vivent à l'hôtel, seront rencontrés. Il y aura une rencontre pour les gens de L'Ancienne-Lorette, de la Haute-Saint-Charles, de des Rivières et de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge pour donner de l'information sur les réclamations possibles », a expliqué le vice-président du comité exécutif de la Ville, François Picard.
Rivière Lorette
Les sinistrés de L'Ancienne-Lorette devront attendre encore plusieurs années avant que la Ville de Québec règle les débordements de la rivière Lorette. François Picard a révélé que les deux stations de pompage et le nouveau bassin de rétention, dont la construction est prévue à l'automne, ne régleront pas tous les problèmes.
La solution finale implique le rehaussement des berges de la rivière. Cette option doit être soumise à l'étude du BAPE et ne pourra être réalisée avant 2019. « Lorsqu'on veut travailler dans un cours d'eau, on doit avoir les accords du ministère et s'il y a des citoyens qui demandent des audiences publiques, on doit en tenir. Et nous, on s'est préparé pour aller en audiences publiques. Sauf que si on "skip" ce volet-là d'audiences publiques, on peut sauver énormément de temps », soutient François Picard.
Si le gouvernement autorise le projet sans l'accord du BAPE, celui-ci pourrait se réaliser en 2016.
Le maire a réagi
De son côté, le maire Labeaume a réagi pour la première fois lundi matin à la suite des inondations de vendredi. En marge de l'événement où il présentait ses candidats en vue des prochaines élections municipales, le maire Labeaume en a profité pour tenter d'apporter un peu de réconfort aux sinistrés.
Il s'est montré sensible à leur réalité, mais il a réclamé un peu de compréhension de leur part à l'égard de la Ville.
« Alors, je veux dire aux gens qui sont éprouvés par tout ça : "On pense à vous autres". Laissez-nous essayer de comprendre non seulement ce qui est arrivé techniquement, mais ce qu'on peut faire aussi légalement, parce que ce n'est pas simple », a-t-il dit.