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Inondations à L'Ancienne-Lorette : des sinistrés ne décolèrent pas contre la Ville de Québec

Inondations à L'Ancienne-Lorette : des sinistrés ne décolèrent pas contre la Ville de Québec

Les sinistrés de L'Ancienne-Lorette, dont plusieurs ont subi des milliers de dollars de dégâts à la suite des pluies diluviennes de vendredi, ne décolèrent toujours pas contre la Ville de Québec. Ils lui reprochent de ne pas avoir agi assez rapidement au cours des dernières années pour empêcher les débordements répétitifs de la rivière Lorette.

L'heure était encore à la constatation des dégâts pour plusieurs sinistrés, dimanche, près de 48 h après les inondations. « J'ai jeté 25 000 $ de stock hier puis là, on est en train d'arracher les murs puis les planchers [...] Tout est fini », a raconté Manon Thibault, les sanglots dans la voix.

La sinistrée est visiblement très amère envers la Ville de Québec. « Ils veulent juste les taxes puis ils ne veulent pas nous aider, c'est rien que ça qu'ils veulent. Ils donnent des permis de construction puis de rénovation [...], mais quand on est dans la marde, ils ne sont pas ben ben là! »

Le son de cloche est le même du côté de Catherine Petitclerc, une autre sinistrée. Elle estime que la Ville de Québec les laisse tomber. « On est tellement mal servi par la Ville. Oui, dame nature est là-dedans, on s'entend, mais il y a un manque quelque part! On fait quoi nous? », lance Mme Petitclerc.

En 2005, la rivière Lorette était sortie de son lit, provoquant de sérieux dommages à plusieurs résidences. Il y a deux ans, la Cour supérieure a jugé que Québec était responsable de ces inondations et que l'agglomération devait effectuer les travaux nécessaires pour éviter que la situation ne se reproduise.

Les sinistrés reprochent à la Ville de ne pas avoir agi en ce sens. Ils réclament par le fait même un deuxième bassin de rétention.

La Ville se défend

Les accusations des sinistrés sont réfutées par la porte-parole de la Ville de Québec, Jacques Perron. Ce dernier fait savoir que la Ville a déjà injecté 15 millions de dollars depuis 2005 dans des travaux et des barrages.

M. Perron ajoute que la Ville a construit un bassin de rétention dans le secteur de Val-Bélair et que des travaux seront entrepris cet automne dans les cours d'eau environnants.

« Nous sommes à compléter les plans et devis. Donc, les études sont finies depuis quelque temps déjà. La construction débute dès le mois de septembre », dit-il.

« Le prochain barrage sur le ruisseau Montchâtel devrait être opérationnel au printemps 2014 », ajoute M. Perron.

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