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Le Qatar retire son offre pour ravir le siège de l'OACI à Montréal

L'OACI reste à Montréal
PC

L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) n'est plus menacée de quitter Montréal. Le Qatar a retiré son offre de déménager le siège de l'organisation onusienne sur son territoire, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères du Canada, John Baird, sur son compte Twitter.

« Heureux de confirmer que le Qatar a retiré son offre de déménager l'OACI de Montréal », a écrit le ministre sur le réseau social, ajoutant que ce revirement de situation n'aurait pas été possible sans le travail du ministre des Relations internationales du Québec, Jean-François-Lisée, et du maire de Montréal, Michael Applebaum.

La démarche du Qatar avait provoqué une levée de boucliers des gouvernements du Québec et du Canada, et de la Ville de Montréal. « Nous souhaitons vivement que l'OACI demeure sur son territoire. Ici, l'OACI est chez elle », avait déclaré le maire Michael Applebaum au début du mois, lors d'une conférence de presse avec MM. Lisée et Baird, visant à conserver le siège de l'organisation au pays.

De passage cette semaine au Forum international des transports, à Leipzig, en Allemagne, le ministre des Transports du Canada, Denis Lebel, avait d'ailleurs sollicité des appuis auprès d'autres pays.

L'offre du Qatar

Le Qatar avait approché l'OACI pour lui offrir de déménager sur son territoire, promettant entre autres un édifice ultramoderne et des exemptions complètes de taxes et d'impôt. Le pays du Moyen-Orient soulignait aussi les désavantages de Montréal, dont le climat hivernal rigoureux.

Du 24 septembre au 4 octobre prochain, les 191 pays membres de l'OACI devaient voter pour l'emplacement de leur choix. Un minimum de 60 % des votes est requis pour procéder au déménagement de l'organisation.

L'OACI, qui emploie environ 500 personnes, est établie à Montréal depuis sa création en 1947. Ses activités génèrent des retombées économiques évaluées à 120 millions de dollars annuellement.