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Centre de sauvetage maritime : 35 maires opposés à la fermeture

Centre de sauvetage maritime : 35 maires opposés à la fermeture

Les maires de 35 municipalités riveraines du Saint-Laurent ont l'intention de faire front commun pour empêcher la fermeture du Centre de sauvetage maritime de Québec.

Réunis dans la capitale, les maires promettent de faire pression pour que le gouvernement conservateur revienne sur sa décision de transférer les services à Trenton et à Halifax.

Un centre de sauvetage où le personnel parle français, dans l'est de la province, est essentiel aux yeux des élus. Selon le maire Labeaume, c'est une question de gros bon sens.

« En matière de sécurité, on ne fait pas de compromis. C'est clair : tous les maires, on ne veut rien savoir d'un déménagement », a-t-il affirmé.

Plus tôt cette semaine, le vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, a souligné dans un rapport que le nombre de coordonnateurs bilingues aux centres d'Halifax et de Trenton est insuffisant pour pallier la fermeture du centre de Québec.

Il a ajouté que le personnel doit pouvoir répondre aux appels de détresse en français et en anglais, et que la Garde côtière n'a pas été en mesure de recruter ni de former un nombre suffisant de coordonnateurs bilingues à Trenton et à Halifax.

De passage à Québec vendredi, Stephen Harper a dit qu'il s'assurerait que le centre octroierait un service en français malgré son déménagement.

Le transfert des activités du Centre de sauvetage a été reporté au mois d'août.

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